Call for Papers: Museums and Movements. Montreuil (Paris) 29 November – 1 December 2021 (NEW DATE!)
WORKLAB General Conference will be organized 29 November – 1 December 2021. Because of COVID-19 pandemia we decided to postpone the conference. It is organized during the 150th anniversary of Paris commune. The conference will take place in the wonderful city of Montreuil near Paris. The Museum of Living History, located in an old Italian villa, in a marvellous park, will provide a unique and authentic venue for discussions about museum and movements. The conference languages will be English and French. The Call for Papers is open until 15 August 2021!
Museums and Movements
Our museums were created to preserve and exhibit the memory of the workers, the industrial work and the workers’ movement. But paradoxically, they are facing a dissolution of the workers’ identity which forces us to think about our institutions’ approach in a globalized world. Therefore, we must find new ways to adapt, and particularly to look at the issue of the relationship between the museums and the movements. Our museums created, from the start or gradually, strong ties with the unions, the states and organizations….how is it possible to re-think these relationships today?
Call for Papers
1. Museums, unions and employer organisations
How can our historical heritage be still alive when the worker’s identity has faded away and taken on a different meaning ? The unions are sometimes contributors as well as donators, substantially financing our museums but their interests and the pace of their interventions don’t match the hindsight needed by history and museography. Besides, the unions have lost power and the impact of their support is not as important as it used to. Then, must we turn to employer organizations or private companies and surrender to their conditions ? Some art musems become brands and export themselves very well but is it possible for our musems ? Is it advisable ?
2. Museums and the State
In some countries, the State helped create and develop our museums. However, the policies in Northern european countries and Southern european countries are not quite the same, due to political differences and the importance of the State in cultural policies.The State and the regional authorities cut subsidies to our museums and ask us to make profit. Simultanously, they want to have more control over the exhibitions’ choice and contents . The States also explicitly ask museums to adress political issues. They would like the museums to help unite societies.To what extent do we have to deal with this requirement ? The private / public partnerships also affect political and museographical choices.
3. Engaged (partisan) museums and historical discipline
Some of our museums have decided to strengthen their political commitment and act more actively in the today political context.It is especially true for museums addressing genderand migration challenges.. What are the consequences and the constraints when our institutions have scientific criteria and duties to respect that can’t always keep up with the quick pace of politics? Also, the evolutions of historiography force us to re-think our exhibitions, which raises another question : How can we articulate historiographical developments and our current collections ?
4. Museums and activism
Museums have been constantly criticized for neglecting the social and global issues. Museums hardly discuss themes like global heating, racism, global justice or poverty. At the moment, there is a strong demand for museum activism that takes a stand and raise awareness of hot topics. But
how to run a museum with activist agenda? What are the risks and benefits of challenging the traditional and neutral museum thinking? We also welcome case studies of successful initiatives and activist projects.
The Call for Papers is open until 15 August 2021.
If you would like to present your project, please send your proposal (200-300 words) along with a brief professional profile (100-200 words) to mushistviv(at)gmail.com
Preliminary fees for conference:
Package 1 : cocktail + 2 meals + restaurant + bus + translation : 150 euros
Package 2 : translation : 50 euros
Website for the The Musée de l’Histoire vivante
Musées et mouvements
Nos musées sont nés avec l’objectif de conserver et exposer la mémoire ouvrière, du travail industriel et du mouvement ouvrier. Mais paradoxalement, ils sont aujourd’hui confrontés à une dilution de cette identité ouvrière qui nécessite de réfléchir à la place de nos institutions dans un monde globalisé. Nous sommes ainsi dans l’obligation de trouver des formes d’adaptation. Parmi celles-ci, les relations des musées aux mouvements. Nos musées ont noué à leur origine ou au cours de leur activité des liens avec des organisations, des syndicats, l’Etat… Comme penser aujourd’hui, ces relations ?
Appel à communications
1. Musée, syndicats et patronat
Dans un monde où l’identité ouvrière s’est diluée ou a pris un autre sens , comment faire vivre notre héritage historique ? Les syndicats sont parfois des contributeurs comme donateurs et comme financiers importants de nos musées mais leur objet principal et le rythme de leur intervention ne sont pas ceux du temps long de l’histoire et de la muséographie. Par ailleurs, les syndicats sont affaiblis et leur soutien n’a plus les mêmes effets. Faut-il alors se retourner vers les organisations patronales, solliciter les entreprises privées qui posent évidemment des conditions ? Certains grands musées d’art deviennent des marques et se vendent à l’exportation, est-ce possible pour nos musées ? Est-ce souhaitable ?
2. Musées et Etat
Dans certains pays, l’État a aidé à la création et au développement de nos musées. On peut pour autant distinguer des différences notamment entre l’Europe du Nord et l’Europe du Sud qui tiennent à des raisons politiques, à la place de l’État dans les politiques culturelles.
Les Etats et les collectivités territoriales réduisent leurs subventions aux musées et leur demandent d’être rentables et en même temps sont de plus en plus exigeants sur les contenus et les choix d’exposition. Les Etats demandent aussi explicitement aux musées de répondre à des problématiques politiques. Ils souhaitent que les musées contribuent à l’unité des sociétés. Dans quelle mesure, devons nous y répondre ? Se développent des partenariats public/privé qui ne sont pas sans incidence sur les choix des politiques muséographiques.
3. Musées partisans et discipline historique
Parmi nos musées, certains ont décidé d’accentuer leur caractère engagé et de s’inscrire plus frontalement dans la conjoncture politique, c’est en particulier vrai des musées qui laissent une grande place aux questions de genre et à l’histoire des migrations Quelles conséquences, quelles contraintes alors que nos institutions ont un devoir et des critères scientifiques de fonctionnement qui ne sont pas toujours en adéquation avec le temps du politique ? D’un autre côté, les évolutions de l’historiographie obligent à repenser nos expositions, mais comment articuler les avancées historiographiques à nos collections telles qu’elles sont ?
4. Musées et activisme
Les musées ont été constamment critiqués pour avoir négligé les problèmes globaux et sociaux. Les musées discutent avec intensité de thèmes comme ceux du dérèglement climatique, du racisme, de la pauvreté et des injustices. En ce moment, il y a une forte demande de musées activistes qui puissent prendre position et qui sensibilisent à ces sujets de société. Mais comment articuler la vie d’un musée à un agenda militant ? Quels sont les risques et les bénéfices à défier la prise de distance traditionnelle et la neutralité des musées ? Nous souhaiterions entendre des réflexions sur des cas de succès d’initiatives autour de projets plus militants.